Dans le but de réduire le déficit de la Sécurité Sociale, un projet de loi de financement de sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 a été présenté le jeudi 10 octobre 2024 au Conseil des ministres, le gouvernement estimant le déficit de la Sécurité sociale à 18 milliards d’euros pour l’année 2024, un chiffre qui dépasse les prévisions initiales. Avec ce projet de loi, le gouvernement Barnier espère diminuer le déficit de 2 milliards d’euros pour 2025 en le faisant passer à 16 milliards d’euros.
Certains Rendez-vous moins remboursés par l’assurance maladie :
Toujours selon ce PLFSS et dans l’optique de réduire le déficit dont l’impact pourrait être très important sur les françaises et les français. En effet, l’une des mesures évoquées consisterait à réduire le taux de prise en charge des consultations médicales (médecins généralistes, sages femmes) de l’Assurances Maladie en le passant de 70% à 60%. En même temps, les consultations vont augmenter, passant de 26.50€ à 30€.
Le reste à charge pour la personne (et donc les mutuelles de santé) passerait de 7.95€ à 12€ par consultation. Une hausse significative que les françaises et les français vont devoir subir. Les mutuelles de santé verront alors leurs tarifs augmenter plus que d’ordinaire pour compenser cette hausse du reste à charge.
D’autres mesures dans la balance :
Ce n’est pas tout, dans la même optique de réduction des coûts et du déficit, le PLFSS parle d’une baisse de la prise en charge des indemnités journalières par la Sécurité Sociale. L’indemnisation versée par l’Assurance Maladie devrait être réduite en 2025 en baissant le plafond de remboursement de 1.8 à 1.4 SMIC. Là aussi, la différence devra être prise en charge par des contrats de prévoyance qui, de ce fait, verront aussi les primes augmentés pour compenser la hausse des remboursements.
Ce changement pourrait notamment impacter les artisans et les Travailleurs non-salariés mais aussi les contrats Prévoyance Collective dans les entreprises.
